Avec 40 % des sols mondiaux dégradés et une population en constante augmentation, il est impératif et crucial d’adopter des pratiques de gestion des terres durables et efficaces. Cet objectif est au cœur de la COP16, qui s’est ouverte hier à Riyad, et qui place la santé des sols et les défis posés par la désertification au centre des débats.
Trois milliards de personnes dans le monde souffrent de l’impact de la pauvreté et de la dégradation des terres, ce qui « augmentera les niveaux de migration, d’instabilité et d’insécurité au sein de nombreuses communautés », selon le président d’une conférence soutenue par les Nations Unies sur la désertification, la sécheresse et la restauration des terres qui se tient actuellement à Riyad, en Arabie saoudite.
Abdulrahman Alfadley, ministre saoudien de l’Environnement, de l’eau et de l’agriculture, s’exprimait alors que la 16e session de la Conférence des parties (COP) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) débutait dans la capitale saoudienne.
Selon le Secrétariat de la CNULCD, la réunion représente un « moment décisif pour rehausser l’ambition mondiale et accélérer l’action sur la résilience des terres et sur la sécheresse grâce à une approche centrée sur l’être humain ».
> Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site > www.climate-chance.org/agenda/cnuld-cop16-riyadh